Biographie

Le mot du photographe

Qui suis-je ? Un enfant qui comme tant d’autres s’est émerveillé de la nature et des animaux. Quelques décennies plus tard, je suis toujours cet enfant. J’ai toujours les mêmes émotions quand je marche dans la forêt et que j’aperçois un animal sauvage, je suis dans la pure contemplation. Ma quiétude est en forêt, en montagne, près des lacs. Arpentant depuis de nombreuses années les chemins de ma région, j’ai appris et suivi les indices de présence des cerfs, chevreuils, renards, blaireaux, martres, loutres et autres jusqu’à pouvoir les photographier dans leur environnement. La photographie est devenue, de fait, une passion, puis un métier.

« Il faut être patient jusqu'à fatiguer la chance » (citation de Robert Hainard)

La billebaude, l’affût sur terre ou flottant, le piégeage photo avec cellule infrarouge sont autant de pratiques qui me permettent de réaliser de nombreuses photographies animalières. Mais avant de réaliser mes premières photos, j’ai lu et appris sur chacun des animaux, leur habitat, leur alimentation, la période de reproduction, etc.. Les heures passées sur le terrain sont incalculables, mais nécessaires. J’ai la patience d’une belle rencontre. Bien des fois sans résultats. Souvent, j’ai su faire demi-tour pour ne pas déranger l’animal, ne pas le mettre en danger.

Je suis convaincu que la photographie peut sensibiliser nombre d’entre nous sur la protection de l’environnement : l’émerveillement n’amène-t-il pas le respect ?

Le respect de notre environnement

La nature est fascinante, il faut la préserver. L’homme, hélas, contribue à sa destruction.

La chasse est un fléau si elle continue d’être gérée unilatéralement par les chasseurs. De nos jours, elle devrait reposer sur un consensus entre scientifiques, associations protectrices de l’environnement et chasseurs. Les barbaries menées envers les animaux tels que la chasse à courre et la vénerie sous terre (déterrage) sont intolérables. Quant à la destruction annuelle d’un million de Renards, en France, au motif d’une pseudo-régulation, elle n’a pour conséquence que la pullulation des rats, traitée ensuite à l’aide de produits chimiques. Je ne peux que m’indigner face à de telles pratiques.

Pour ces raisons, je soutiens des associations qui détiennent un début de réponse face aux lobbies de la chasse et des gros industriels que doit supporter notre terre. L’ASPAS, AVES France, Sea Shepherd, Greenpeace, Canopé, le parti animaliste sont porteurs d’espoir, si nous voulons qu’un jour nos enfants puissent profiter de cette belle nature. Le chemin sera long, mais je l’espère de tout cœur.

Mon projet en 2023

La Suède est un merveilleux pays où l’accès à la nature est un droit pour tous.

J’ai la chance d’y avoir un pied à terre dans le Comté du Jämtland au nord du pays. Autour de nous, ours, lynx, renards polaires, gloutons, élans, rennes, grands tétras, tétras lyre, gelinottes, chouettes et hiboux, aigles et bien d’autres merveilles de la nature vivent dans ces grands espaces. Je m’informe des sites propices à l’observation animalière et je procède à la reconnaissance de ces lieux, j’apprends les traces et indices des animaux locaux.

La nature m’a fait un cadeau : j’ai rencontré l’ours, le lynx et le renard polaire.

Mon projet sera d’accueillir les personnes souhaitant découvrir cet environnement scandinave : « sur les traces de la vie sauvage » . Des stages photo, seront également proposés.